C’est un des grands projets d’urbanisme à Lambersart pour les années à venir, à l’image du projet sur le site Bonte : l’aménagement du site des ex-Briqueteries du Nord, un terrain de 5,7 hectares situé en lisière de Lomme, entre le quartier de Verghelles et la rue Eugène-Descamps et à proximité immédiate du métro Mitterie et de la rocade

Réunion publique

Une réunion publique a eu lieu le mardi 7 novembre 2023, dont l'objet était la présentation des orientations et de la composition urbaine du site.

Projet Briqueterie - Réunion du 7 novembre 2023

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Taille: 27.7 Mo Extension: pdf Publié le 09 Nov. 2023

Réunion du 16 mars 2023

C’est devenu un rituel de se retrouver salle Eugène-Duthoit pour imaginer un futur à l’ancien site de la Briqueterie du Nord, BDN pour les intimes. Bonne nouvelle, cela ne désemplit pas, ils n’étaient pas loin de 60 à se retrouver autour des nombreuses tables ce 16 mars. Au programme de cette quatrième rencontre, « des ateliers pour réfléchir sur ce que l’on fait du site en matière d’usage d’espaces verts et de stationnement ce qui ne doit pas nous empêcher d’imaginer ce qui sera permanent, à savoir l’emplacement des cheminements par exemple » a indiqué en introduction Bertin Lembrez, conseiller délégué au logement.

En conseiller délégué à  l’urbanisme et à l’aménagement, Nicolas Burlion a pour sa part rappelé l’importance « du travail de co-construction dans le cadre de l’écriture de la fiche d’Orientation Aménagement et Programmation (OAP liée au plan local de l’urbanisme n°3) applicable pour ce site auquel l’aménageur devra se conformer ».

En parallèle, le groupement propriétaire du site s’engagera sur d’autres volets du projet qui ne pouvaient être transcrits dans le PLU dans un protocole d’accord. L’OAP, impose entre autres : 50 % d’espaces verts de pleine terre, des cheminements doux se liant avec le quartier, des espaces extérieurs pour tous, 40 % de logements conventionnés dont de l’accession abordable à la propriété, etc.

Les élus lambersartois ont ensuite donné la parole à Marie Blanckaert de l’atelier Blau qui a fait la synthèse des attentes des participants des ateliers du 23 novembre dernier sur la gestion transitoire du site dans l’attente des travaux: ferme urbaine, micro-forêt, guinguette, espace de jeux, ciné de plein air, marché, atelier repair-vélo pour les plus significatifs. Sans oublier le souhait d’une bordure végétale autour du site, un maillage de cheminements convergeant vers un espace vert central.

Suite à cette intervention, les ateliers ont pu démarrer. Au menu de la soirée, réfléchir sur les accès et cheminements ; renforcer les continuités paysagères ; la bordure végétale et le square au cœur du site ; l’usage des espaces verts ; les accès et la gestion du stationnement, ainsi que les autres programmes à envisager en complément des logements (commerces, services, maison médicale…). Une heure de réflexion où il a fallu consigner pour chaque item les points forts, les points de vigilance, les usages possibles.

En fin d’assemblée, Bertin Lembrez a d’ores et déjà donné rendez-vous aux participants avant ou après l’été pour restituer le travail des ateliers. « Ce sera aussi l’occasion de passer la seconde et de commencer à travailler sur le plan de masse et d’imaginer l’emplacement des logements et des services ». En attendant, sur le site on ne chôme pas, le désamiantage a commencé et ces travaux vont durer trois mois.

Réunion du 16 janvier 2023

Cette rencontre a eu lieu en format restreint avec plusieurs représentants d'associations et d'un collectif. Elle s'est organisée dans l'attente du retour d'études techniques en cours.

Compte-rendu de la réunion du 16 janvier 2023

Présentation de l'urbaniste conseil du projet, le cabinet Saison Menu

Présentation de Lambersart - Ville-Santé par le collectif Riverains de la Briqueterie, Association Verghelles et l'ASL Le Clos des Châtaigniers 

Réunion du 23 novembre 2022

La 3e étape de la concertation était consacrée à un atelier de réflexion sur la vie du site avant travaux.

Mercredi 23 novembre, c’était la 3e étape de la concertation autour du devenir du site des Briqueteries du Nord, racheté par Quartus, CDC Habitat et Maisons et Cités. Après la présentation du cadre du projet en octobre, cette fois, les participants ont été mis à contribution pour réfléchir à la vie de ce vaste site de 5,7 hectares avant travaux, ce qu’on appelle l’urbanisme et la gestion transitoires, mais également aux futurs espaces verts, aux connexions piétonnes et cyclistes ainsi qu’à la future programmation. En effet, en raison des étapes nécessaires que sont la modification du PLU, le dépôt du permis d’aménager, puis des permis de construire, le début des travaux d’aménagement interviendra au plus tôt en 2024.

Environ 45 personnes étaient réparties en différentes tables, elles ont travaillé en autonomie, accompagnées par l’agence Blau. Des agents de la ville et des élus ont également participé à la réflexion.

Quelles connexions douces ?

On a donc réfléchi à la gestion temporaire du site, comme des événements éphémères possibles : festival, guinguette, café, expo… Puis aux différentes possibilités pour la répartition des espaces verts ou des plantations de pleine terre : quelle forme, sur quels emplacements… Rappelons qu’au moins 50 % de la surface du site sera consacrée à ces espaces verts, soit privés, soit ouverts à tous. Les participants ont pu prendre leur crayon pour des esquisses ! Ensuite, les connexions douces qu’il est déjà possible d’envisager, tout autant pour le site en lui-même que pour améliorer les déplacements pour les habitants vivant aux alentours, ont été abordées, dessins à l’appui également. La communication sur site, en particulier la signalétique, a également été évoquée. Enfin, chacun a pu s’exprimer par écrit sur les équipements, services ou commerces à imaginer sur le site, puisque 8000 m² de surface plancher sont destinés à ces activités.

La prochaine réunion, le 16 mars à 18h30 au centre Eugène-Duthoit, permettra de présenter le bilan des réflexions de cet atelier sur la gestion transitoire ou la programmation, et de travailler cette fois sur l’aspect de la densité et des formes urbaines et architecturales du projet, ainsi que sur les abords du site… Bref, sur la conception de ce futur lieu de vie et de son lien avec le quartier. Enfin, quelques semaines plus tard, cela sera le temps de présentation des fruits de ce travail collectif.

Réunion du 19 octobre 2022

Mercredi 19 octobre 2022 s’est jouée l’étape n°2 de la concertation autour du devenir du site des Briqueteries du Nord. Pendant près de deux heures, Bertin Lembrez conseiller délégué au développement urbain et Nicolas Burlion, conseiller délégué à l’urbanisme ont détaillé les souhaits des lambersartois participants à la réunion du 23 mars dernier.  A l’époque, quatre thèmes avaient été débattus :

  • la qualité architecturale
  • la mobilité
  • la programmation du projet
  • la transition écologique.

Principe de la démocratie participative oblige, l’issue des débats de mars a permis de fixer les grands enjeux à respecter dans la transformation du site et donner naissance à la fiche du projet OAP (Orientation d’Aménagement et de Programme) « Entre ville et forêt : un nouvel Écoquartier ». Une pierre dans le jardin de Quartus, CDC Habitat, Maisons et Cités et Blau Architecture et urbanisme qui s’engagent pour leur part dans ce respect.

Grâce à la modification du PLU (Plan Local d’Urbanisme), la parcelle est passée de « zone urbaine économique » qui aurait pu potentiellement être destinée à l’implantation d’entrepôts, d’usines et de bureaux, à « un usage mixte de la parcelle » pour la création de logements, de commerces, d’espaces verts, de services publics…

  • Pour le volet architectural, les participants à la concertation de mars ont émis des décisions : R+4 maximum (16m) au centre de la parcelle (les abords en R+2), architecture bioclimatique, parkings intégrés, conserver une trace de l’histoire du site, des espaces extérieurs pour tous.
  • Pour le volet mobilité et déplacement, il a été décidé de privilégier les modes doux, pas de traversés automobiles, bornes électriques, stationnement limité.
     
  • Pour le volet transition écologique, le futur quartier devra répondre à des labellisations Ecoquartier, Biodiversity ou encore BBCA (Label Bâtiment Bas Carbone).
    Aussi, 50 % devra être au minimum en pleine terre avec 10 % de surfaces végétalisées, soit 3,4 ha de végétation. D’ailleurs, devront être plantés entre 12 000 et 20 000 arbres, ce que l’on appelle des micro-forêts. Dans le même volet, des points principaux font apparaître la volonté de mettre l’accent sur la gestion de l’eau (récupération et réutilisation), que 30 % d’énergie renouvelable soit produite sur le site (solaire, etc) et le respect des trames verte (continuité écologique) et noire (obscurité).

Les élus ont terminé la réunion en annonçant la suite du programme de concertation.

En effet, charge aux habitants et aux riverains de proposer leurs projets pour construire ce quartier de 40 000 à 45 000m² de surface plancher. Ainsi le 23 novembre, vous pourrez travailler sur deux ateliers :  la conception en commun du projet et l’usage transitoire du projet (ce que l’on fait avant janvier 2025, date des premiers coups de pioches).

Notez que le 16 mars 2023, une restitution de ces ateliers vous sera proposée.

Consultez la cartographie du taux de motorisation des ménages

Réunion du 23 mars 2022

« C’est très innovant à l’échelle de la métropole d’impliquer les citoyens dès le début de la conception du projet » : Nicolas Burlion, conseiller délégué à l’urbanisme, a ainsi introduit la réunion de concertation concernant le projet sur le site des Briqueteries du Nord, un terrain de 5,7 hectares situéen lisière de Lomme, entre le quartier de Verghelles et la rue Eugène-Descamps et à proximité immédiate du métro Mitterie et de la rocade, acquis en fin d’année dernière par une alliance entre le promoteur Quartus, CDC Habitat et Maisons et Cités, suite au transfert d’activité de l’entreprise. Une réunion qui a rassemblé rien moins que 70 personnes au centre Eugène-Duthoit.

Transparence et intelligence collective

Nicolas Burlion a continué : « La municipalité s’impose un défi de transparence et de sincérité envers vous, tout en défendant l’intérêt général et le bien vivre ensemble en milieu urbain ». Il a ainsi rappelé le cadre de cette réunion : discuter des grands enjeux liés à la reconversion du site comme l’insertion urbaine et paysagère, la hauteur des bâtiments, le nombre de logements, les services, le stationnement, la part des espaces verts, et ainsi contribuer à la définition d’une OAP (Orientation d’Aménagement et de Programmation) avant fin avril, l’OAP étant un document qui s’impose au promoteur. Le terrain classé en zone économique au Plan Local d’Urbanisme doit pour cela passer en zonage mixte (artisanat, logements, commerces, services, espaces publics, espaces verts). « Mobiliser de l’intelligence collective permet de faire grandir le projet », a-t-il souligné, tout comme Héloïse Gerber, adjointe à la démocratie participative. Celle-ci a rappelé les discussions qui ont eu lieu entre élus et techniciens sur le sujet en séminaire et le débat formel lors du conseil municipal d’octobre 2021, qui ont précédé cette première réunion de concertation. Les étapes suivantes seront la réflexion sur les usages du site (à l’automne), puis la construction d’un cahier des charges plus précis pour le promoteur.

Un cadre à respecter

La nécessité de compromis entre toutes les parties prenantes a été rappelée, tout comme celle de respecter le cadre réglementaire et les demandes de la MEL : la construction de logements en milieu urbain pour inciter les personnes à prendre les transports en commun, le respect d’un coefficient de densité de 0,7 pour un site à proximité du métro, ce qui signifie la construction sur ce site de 40 200 m² de plancher (tous étages confondus), des espaces de nature importants, 20 % du site au moins dédié à l’économie.

Enfin, Bertin Lembrez, conseiller délégué au logement et à la rénovation urbaine, a rappelé la baisse de la population à Lambersart, l’amende payée par la municipalité à cause du manque de logements conventionnés, la difficulté pour les jeunes ménages aux revenus moyens d’habiter Lambersart, et donc la nécessité de construire des logements. La municipalité imposant 40 % de logements conventionnés dans les nouveaux projets. Il a aussi rappelé le souhait d’« un cadre de vie qualitatif qui s’inscrit dans une démarche de transition écologique ». Quelques questions ont été posées, l’occasion pour Nicolas Burlion de préciser que les opérations immobilières prévues dans le quartier Nord-Ouest relevaient au départ du privé et non d’une stratégie municipale, et pour Nicolas Bouche, maire, de confirmer que la LINO Sud ne se fera pas. Avant que les participants ne se séparent pour travailler en atelier, l’un d’entre eux a souligné : « C’est une chance fabuleuse à saisir, cette opportunité de construire la ville par rapport aux enjeux de demain et non pas d’aujourd’hui, il faut que les habitants s’en saisissent ».

Des ateliers constructifs

Les ateliers, animés par des élus et membres du personnel municipal, étaient proposés sur le thématiques suivantes : programmation du projet, formes urbaines, transition écologique et mobilité. La restitution de ces ateliers a clos la réunion qui, vu l’importance du dossier, a duré près de 3 heures.

En matière de transition écologique, les habitants ont insisté sur la réduction des consommations d’énergie et d’eau, la place de la végétation, la qualité des matériaux de construction, le besoin de locaux vélos, ou encore les enjeux d’une source alimentaire locale et durable, et se sont questionnés sur la place du stationnement et l’offre de services qui permettra d’éviter les déplacements motorisés. Dans l’atelier mobilité, on a aussi évoqué le stationnement, le parking ne devant pas servir de parking relais aux usagers du métro, et le nombre de places pouvant être limité s’il y a des mesures d’accompagnement. La refonte de la circulation dans le quartier a aussi été abordée, aussi bien pour l’automobile que pour les déplacements doux, et l’amélioration de la desserte de bus demandée. Concernant les formes urbaines, les participants ont souhaité le maintien de la cheminée et des constructions en brique, mais ont aussi insisté sur la qualité des logements, avec un extérieur, ont demandé des espaces communs extérieurs et intérieurs, un stationnement peu visible, des constructions plus basses quand il y a des vis-à-vis et plus hautes au centre, une limitation de la hauteur maximale, de la végétalisation et du photovoltaïque. Enfin, en matière de programmation, il a été souhaité l’implantation de services, d’artisans et de commerces tout en évitant les nuisances, des espaces verts urbains de qualité, et une intégration réelle au quartier existant.

En conclusion, le maire s’est félicité du résultat produit et a incité les participants à être « les ambassadeurs de la concertation » auprès de leurs voisins pour les prochaines étapes.