Rendre la pratique du vélo facile

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Alors que la pratique du vélo se démocratise et qu’en France il se vend quelque 3 millions de vélos par an, comment la politique vélo progresse-t-elle à Lambersart ?

Notre volonté, c’est de rendre plus facile pour ceux qui le peuvent, la pratique des modes actifs (marche, vélo) et l’usage des transports en commun. Pour ce qui est du deux-roues, notre volonté, c’est de donner à expérimenter des déplacements pouvant réellement être attractifs, commodes, efficaces ; notre désir est que cela se sache, que cela fasse boule de neige auprès des amis, des voisins, des collègues, des copains de classe et de leurs parents.

Pour cela, il faut un vélo, de l’éclairage, un peu d’équipement, mais surtout il faut un réseau cohérent, permettant d’aller partout dans Lambersart et plus largement dans la métropole, avec des infrastructures qui donnent envie d’utiliser son vélo et qui soient adaptées aux usagers, les rapides mais aussi les familles. C’est à cela que nous travaillons. Les aménagements sont divers, au gré des opportunités permises par la voirie. Il y a les zones 30 qui induisent un partage de la chaussée entre vélos, voitures, piétons et transports en commun, et nous concevons des voies dédiées sécurisées partout où c’est possible.
Dans cette optique, nous avons requalifié la voie verte avenue du Bois ou encore matérialisé par du marquage au sol les bandes et pistes cyclables, avenue Delécaux et rue Bonte par exemple. Nous comptabilisons 17 km de voies cyclables. Nous poursuivons l’effort ! En plus de la circulation, il faut rendre plus commode le stationnement; nous y travaillons avec le développement de box vélos, de garages, d’arceaux ; trois nouveaux box sont en cours d’installation.

Comment améliorer encore le réseau ?

À chaque projet de réfection de voirie, la place du deux-roues est revisitée, que ce soit avenue Becquart au Canon d’Or ou dans les avenues Sainte-Cécile,
Gruson ou Debuire-du-Buc à Canteleu pour les projets actuels. Nous avons d’autres projets en réflexion, avec toujours cette idée de continuité. Ainsi, nous réfléchissons à une voie cyclable rue du Bourg entre l’avenue du Général-de-Gaulle et le Saut du Loup, côté parvis pour relier le Saut du Loup à l’avenue de l’Hippodrome. Autre secteur, celui de l’avenue de Dunkerque : nous encourageons la MEL dans son projet qui pourrait voir se dessiner rue Eugène-Descamps une voie bi-directionnelle entre la rue de Madrid et le rond-point de la rocade. La MEL projette également un itinéraire de grande distance, ayant pour nom Véloplus, d’Armentières au Decathlon Aréna-Stade-Pierre-Mauroy en vue des JO de 2024, quand nous avons le souhait d’une voie verte depuis le Pont Supérieur jusqu’à la zone d’activités du Pont Royal.