Retour sur la réunion du 23 septembre

Une troisième réunion publique au sujet des futurs terrain de tennis et pistes de padel sur le site Georges-Delfosse s’est tenue ce 23 septembre en mairie.

Au programme description du cahier des charges. Les Lambersartois seront vigilants quant à son strict respect.

Rappel des épisodes précédents
La carence en courts de tennis pour l’Iris Tennis Club de Lambersart est un vieux serpent de mer de près de 40 ans. L’équipe municipale et Thomas Hubert, adjoint aux sports, ont relancé le projet quand des investisseurs privés sont venus frapper à la porte de la mairie avec des projets clé en main de courts de padel (4 à 6 pistes) et de deux courts de tennis sur un terrain municipal, en échange d’un loyer et de créneaux mis à disposition de la Ville pour les scolaires et les centres de loisirs, sans que celle-ci n’ait à mettre la main à la poche.

Une première réunion d’information s’était tenue le 2 juillet 2024. Une deuxième réunion publique a ensuite été organisée le 25 février 2025. Au programme : l’ébauche collective d’un corps de cahier des charges répertoriant toutes les demandes et les craintes des riverains exprimées lors de la précédente réunion publique de juillet 2024 et que devra respecter le futur gestionnaire du site.

Pourquoi la concession à un acteur privé
Le concept de concession est le mode de gestion choisi et voté à la majorité en conseil municipal de juin dernier. Il y avait deux autres possibilités de gestion : la régie municipale et un marché public. La concession a été choisie, notamment en fonction des deniers de la ville, et permet ainsi à cette dernière de concéder un terrain pour un bail de 30 à 35 ans sans bourse délier, ni gestion de personnel ou du bâti.

Un cahier des charges strict
Thomas Hubert a présenté « un cahier des charges strict » et promis « l’engagement de la Ville de choisir un des quatre concessionnaires ayant déposé un dossier qui respecte le cahier des charges ». Le cahier des charges reprend les grandes inquiétudes évoquées en 2024.
Les craintes portaient en effet sur les flux, le stationnement, le bruit et l’inondation des caves pour l’essentiel. Les demandes ? Des terrains les plus éloignés possible des habitations, un traitement architectural et des barrières végétales.

Questions-réponses
Les habitants, qui ont conscience de l’intérêt de la ville et de l’Iris Tennis Club de se doter de terrains pour permettre à leurs adhérents de pratiquer le tennis et le padel, ont néanmoins régulièrement pris la parole tout au long de la soirée avec l’objectif que leurs craintes soient bien entendues.

Ainsi, sur la présence ou non d’un club-house, on a entendu : « Nous voulons préserver notre sérénité ». Réponse de Thomas Hubert : « Le club-house est une option proposée aux concessionnaires pour équilibrer leur montage financier, mais s’il y a moyen de ne pas en avoir, il n’y en aura pas ».

A la question « Y aura-t-il de nouvelles places de parking ? », l’élu a répondu : « Il n’y aura pas de construction de parking, deux d’entre eux étant présents à proximité immédiate du site ; en revanche nous prévoyons des arceaux à vélo ».

Au sujet des horaires et les jours d’ouverture, la réponse est « du lundi au dimanche de 8h à 22h, comme actuellement pour le tennis club ». Sur la taille du bâtiment, Thomas Hubert a aussi rappelé « qu’il sera de même hauteur, maximum 12 m, que celui du tennis »

Un habitant a demandé : « Pouvez-vous vous engager à mettre en place des pénalités au cas où les propriétaires du padel ne respecteraient pas leurs engagements ? » Réponse de Fouad Laoutid, adjoint aux travaux : « Nous travaillons avec des juristes, si nous pouvons le faire, nous le ferons ! ». Il a précisé que « l’autorisation de mise en service est assujettie aux conclusions d’un bureau de contrôle ».

Héloïse Gerber, adjointe à la démocratie participative, a quant à elle promis, comme pour tout projet, « la constitution d’un groupe de suivi ».

Durant la réunion publique, les amateurs de padel se sont aussi exprimés, notamment pour rassurer sur le bruit : « Il faut ouvrir la porte d’une salle de padel pour se rendre compte qu’il y a des joueurs, de l’extérieur nous n’entendons rien » ou encore : « Il y aura une école de padel et sûrement un tarif préférentiel pour les Lambersartois ».