La halte-garderie Les Chaudoudoux s’est offert cet hiver un petit lifting thermique pour limiter ses coûts énergétiques et assurer un meilleur confort phonique pour les enfants.

La crèche halte-garderie Les Chaudoudoux et le Pacot-Vandracq, c’est une longue histoire. C’est un passage obligé pour une grande partie des enfants de 0 à 3 ans du quartier qui ensuite useront leur fond de culotte à l’école Perrault puis à Bettignies. Ah, si ses murs pouvaient parler ! Parlons-en des murs, certains ont été rhabillés pour l’hiver, mais n’allons pas trop vite. L’établissement dédié à la petite enfance, propriété de la Ville et géré par une association, est composé de trois bâtiments, l’un des années 60, à l’époque de l’édification du « Pacot », un autre des années 90 et un troisième plus récent qui date de 2012, au moment de la rénovation urbaine.

« C’est essentiellement sur le premier bâtiment d’origine que des travaux ont eu lieu récemment avec de la rénovation thermique », indique Pascal Kinziger, responsable des travaux pour la Ville. Le nerf de la guerre aujourd’hui sur des bâtiments anciens, c’est de faire des économies d’énergie. Dans ce sens, il n’y a pas de secret, il a fallu changer les 9 châssis, le double vitrage assurant ici un confort phonique qui sera très apprécié au moment de la sieste. Justement, comment les ouvriers du bâtiment ont pu travailler sans entraver la quiétude des chérubins ? « Les enfants ont essentiellement pris place dans le bâtiment de 2012 et tous les compagnons ont dû s'adapter pendant les horaires de siestes et faire des taches avec un minima de nuisances pour ne pas perturber le sommeil des enfants », explique Pascal Kinziger.

80 000€ de subvention de la CAF

En plus des fenêtres, la Ville a ensuite procédé à la pose d’un bardage (du Fundermax pour ceux que ça intéresse) et d’un isolant tout autour de la crèche, soit 220 m² de protection qui permettra aux enfants d’être davantage protégés du froid et pour un moindre coût de chauffage. Des travaux très importants ont aussi été entrepris en toiture. « Nous avons procédé à l’enlèvement du bac acier et l’avons remplacé par des panneaux sandwichs de 14 cm » nous apprend le responsable des travaux. Ces travaux qui auront coûté 171 000€ HT auxquels il faut retrancher environ 80 000€ de subvention de la CAF, ont surtout été réalisés sur l’extérieur du bâtiment, « ce qui permet non seulement de gagner en économie d’énergie, mais aussi de ne pas toucher au nombre de m² de surface utilisable à l'intérieur des locaux». Une bonne nouvelle pour les générations futures d’enfants du quartier du Pacot-Vandracq qui pourront encore pendant de nombreuses années s’éveiller à la vie tout en s’amusant !