L’assemblée de quartier du Pacot-Vandracq s’est déroulée le jeudi 22 mai dans la salle de la restauration scolaire des écoles Bettignies et Perrault. C’est à un menu copieux qu’ont eu droit les convives du quartier. On a en effet autant débattu de mobilité, de propreté, de travaux que de sécurité.

Après l’accueil par Chantal Cousin, élue de quartier, et Héloïse Gerber, élue à la démocratie participative, les habitants investis dans les associations ont d’abord pris la parole, notamment pour annoncer une série de temps conviviaux.

Au programme, des auberges espagnoles les 13 et 20 juin prochains, organisées respectivement par le conseil citoyen et l’association Les Cocottes. Le conseil profitera de ce moment « pour fédérer et sonder les besoins » quand les Cocottes notamment « tireront au sort le nom des poules ».

Sur le front de la propreté, Héloïse Gerber a rappelé les dispositifs mis en place pour la gestion et le tri des déchets, l’occasion pour Guillaume Lekieffre, élu à la propreté, d’indiquer : « On trouve beaucoup de dépôts sauvages autour des PAV, souvent des déchets recyclables et souvent des dépôts d’entreprises et de gens extérieurs au quartier ».

Les élus ont ensuite été interpellés sur la difficile cohabitation au parc Borloo : « Des chiens sans laisse, des gens qui jettent leurs mégots sur les jeux des petits », sans oublier les jeux avec ballons des plus grands, souvent trop près des tout-petits. Héloïse Gerber assure « travailler pour faire respecter les différents espaces pour le mieux-vivre ensemble ».

La rue du Bourg entre Saut du Loup et avenue De Gaulle refaite en 2026

Pierre Bertin, élu à l’action sociale, a fait le point sur les finitions de l’Anru, en particulier « les 240 logements réhabilités et les 9 créés », et les « 74 logements de la résidence Beaulieu » bénéficiant eux aussi d’une réhabilitation. L’occasion de repenser le square Monnet juste à côté, un parc sous-occupé, d’y créer un chemin piétonnier ? Sur les sujets liés à la mobilité, l’élu Gilles Dumez a évoqué les travaux de la grande voie verte du Pont Supérieur au rond-point du Saut du Loup.

Au-delà des travaux entre le Saut du Loup et la rue de l’avenir qui auront un impact cet été et cet automne, certains habitants ont demandé si un prolongement se ferait rue de Lille. Nicolas Bouche, maire, a répondu : « Il y a un projet qui n’est pas d’actualité à cause de problématiques foncières et financières ». Gilles Dumez est revenu longuement sur la modification de la ligne du bus 51 mais aussi sur les pistes, voies et bandes cyclables. « Qui décide ? » a demandé une habitante en faisant référence au contresens cyclable de la rue Selosse. Gilles Dumez a rappelé que si la ville est volontariste « s’il y a une chaussée assez large pour une bande cycliste d’1,50 m », elle est aussi contrainte par la loi : « Les contresens sont obligatoires pour les rues à sens unique et en zone 30 ».

Pour finir, le maire a été interpellé sur l’état de la chaussée de la rue du Bourg, dans sa partie proche du Saut du Loup. Nicolas Bouche a répondu : « Il existe un financement dans le cadre de l’Anru, mais il reste un contentieux au sujet du réseau de chaleur. Risquant de perdre le financement, nous avons demandé à la MEL que cette rue soit refaite. Elle le sera en 2026 ! »

Le parvis Thérèse-Tryoen inauguré

C’est devant un public venu nombreux que la grande famille Tryoen et le conseil municipal ont inauguré le parvis Thérèse-Tryoen, en lieu et place du parvis Abbé-Pierre, ce samedi 24 mai. Thérèse Tryoen est à l’origine, avec d’autres, de la création du centre social en 1963. Benoît, son fils, lui a rendu hommage. Il a cité les valeurs de cette grande dame du Pacot-Vandracq et s’est notamment remémoré qu’elle disait : « Quand on voit quelqu’un qui a faim, on lui donne à manger ». Héloise Gerber, adjointe à la démocratie
participative, s’est félicitée d’une ville qui « laisse une place aux femmes dans l’espace public ». Nicolas Bouche, maire, a remercié le conseiller municipal Pierre-Yves Pira, dont Thérèse était la tante, « d’avoir porté cette proposition de donner le nom de Thérèse Tryoen à ce parvis ». Et de terminer l’émouvant moment par : « Il faudrait plus de Thérèse pour que nous vivions mieux ensemble ».