Le Centre Communal d’Action Sociale de Lambersart a réalisé l’analyse des besoins sociaux de son territoire.
Basée sur des statistiques, un questionnaire, et des rencontres avec des partenaires et des habitants, l’analyse des besoins sociaux a abouti à quelques axes d’action qui se dessinent déjà.
Au printemps dernier, vous étiez sollicités pour répondre au grand questionnaire sur l’analyse des besoins sociaux, une procédure obligatoire à laquelle le CCAS a voulu accorder une certaine importance, afin de pouvoir dégager des axes d’action.
Pas moins de 800 Lambersartois se sont ainsi exprimés sur des sujets tels que la famille, les modes de garde et les services pour les enfants, les ressources financières, l’emploi, la vie associative, le logement, les déplacements, la santé, l’aide à la personne et aux aidants...
Parallèlement, le CCAS rassemblait de nombreuses statistiques, pour l’aspect chiffré nécessaire à l’analyse, rencontrait les autres services de la ville et ses partenaires, pour bénéficier de leur expertise, et organisait des ateliers de discussion avec les Lambersartois. Des ateliers sur l’habitat, le quotidien, agir ensemble et la santé, dont un compte-rendu a été fait en octobre dernier, lors de la Journée mondiale du Refus de la Misère.
« L’analyse des besoins sociaux est maintenant rédigée. C’est un document mixte avec beaucoup de statistiques, une sorte d’arrêt sur image sur la population à un moment donné, en l’occurrence notre première année de mandat, mais aussi des données qualitatives grâce aux questionnaires et ateliers », résume Pierre Bertin, adjoint à l’action sociale.Aide pour les formalités
Au-delà de la satisfaction des besoins fondamentaux et vitaux, c’est le “besoin d’écoute” qui prédomine, et deux sujets transversaux se détachent. D’abord, « rompre l’isolement physique et moral des plus démunis et de ceux qui ont des difficultés à sortir de chez eux, accru par la crise sanitaire ».
Pour y répondre, explique l’élu, « nous allons continuer l’action sur le repérage et la prise de contact avec les personnes isolées et susciter des actions, des animations qui donnent envie aux gens de sortir ».
Deuxième demande : « Aider les habitants dans leur quotidien, pour accomplir les formalités classiques, et faire valoir leurs droits ». Il s’agit là de rendre plus accessible et plus lisibles et connus les dispositifs existants, mais aussi « améliorer l’accès au numérique, qui doit rester un outil ». « C’est un de nos chevaux de bataille car il y a clairement une forme de découragement de bon nombre d’habitants. Pour cela, il y aura notamment une borne numérique, avec un agent dédié, dans le futur CCAS qui sera bientôt livré ».
Pour conclure, Pierre Bertin souligne : « L’analyse des besoins sociaux n’est pas un document figé, il subira des mises à jours annuelles. De plus, l’idée est que le comité de pilotage créé à cette occasion continue à exister ».