117 rue du Bourg

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Le projet pour le 117 rue du Bourg a été présenté jeudi 7 avril

Vendue au groupe Duval, la propriété de 1600 m² située au 117 rue du Bourg va accueillir un projet immobilier. Comme pour tout projet, celui-ci a fait l’objet d’une concertation, organisée par la Ville avec le promoteur et les parties prenantes du secteur. Les deux premières réunions en mars ont permis, grâce à un travail en ateliers thématiques, de recueillir les craintes et les attentes et de bâtir un cahier des charges pour le promoteur, l’architecte et le paysagiste, insistant sur le maintien de la longère existante, avec un café ou un restaurant à l’intérieur, la hauteur réduite de la résidence à construire, la limitation des vis-à-vis avec les maisons existantes, la qualité architecturale, le maintien d’espaces verts…

Jeudi 7 avril, lors d’une dernière réunion à la ferme du Mont Garin, Christophe Bocquin, directeur d’agence chez Duval, a présenté la synthèse du cahier des charges co-construit et Matthieu Boidin, architecte de l’agence Relief Architecture, a détaillé comment ce cahier des charges avait été pris en compte et se traduit dans « un projet pas tout à fait ficelé », compte-tenu des délais pour le réaliser, mais un « projet qualitatif ». Si la capacité maximale autorisée pour le site était de 70 logements sur un R+5, le projet proposé est de 30 logements (dont 12 logements conventionnés) sur un R+3+attique. « Nous limitons l’emprise ». Perpendiculaire à la rue, la longère est valorisée pour accueillir idéalement un restaurant ou commerce de bouche et mise en valeur par la création d’une placette pavée, avec de la verdure, conçue comme un espace nouveau et ouvert sur la rue du Bourg.

Architecture qualitative

La résidence  de 30 logements offre un rez-de-chaussée réservé pour du commerce ou des activités, le stationnement existant sur la rue étant maintenu. Côté placette, la résidence affiche un R+2, quand le front à rue sera lui en R+3 et enfin un vaste appartement-terrasse se positionnera en attique en position centrale, donc en retrait. On accèdera à la résidence par la placette et par la rue. La résidence offre des extérieurs pour chaque logement, mais uniquement en loggias pour les étages, sans balcons en saillie. D’architecture contemporaine et basée sur des matériaux classiques, elle utilisera des briques de couleur sable, du composite d’aspect pierre blanche, et du zinc pour les toitures. La façade sur la rue sera rythmée verticalement de manière à offrir une analogie avec les maisons voisines. A l’arrière, au nord, un espace vert de 200 m² planté d’un rideau d’arbres d’essences locales, en limite des propriétés privées des riverains, et du parking en extérieur. Au total, 20 places de stationnement sont prévues sur place, et 12 places seront réservées dans le parking souterrain de la résidence Beaulieu, propriété du bailleur Vilogia. La toiture de la partie de la résidence contiguë à la salle de danse sera végétalisée, et des panneaux solaires sont également prévus sur le dernier niveau. Le paysagiste a admis ne pas pouvoir replanter davantage qu’un arbre pour un arbre abattu, mais ces arbres auront déjà une hauteur de 4 mètres au moment de leur plantation et leur plantation sera anticipé afin de permettre de gagner une saison de pousse. Il a été proposé aux riverains de bénéficier de la plantation d’arbres en complément dans leurs jardins.

Des réponses aux questions

Ensuite, les habitants ont pu présenter leurs observations dans un climat constructif. Des précisions ont été données sur l’orientation des terrasses, loggias et fenêtres, rassurant les riverains, sur la limitation des nuisances du parking, sur les relations établies à l’avenir entre le promoteur et les riverains. Un comité de suivi du chantier sera notamment constitué. Des riverains ont émis des souhaits concernant les locaux pour les containers à déchets, les box à vélos et des bornes de recharge pour les voitures électriques. Concernant le calendrier, le promoteur a annoncé au moins un an de délai avant les premiers coups de pioche, puis 18 mois de travaux, et a précisé que le projet devait encore être affiné sur certains aspects. Nicolas Burlion, conseiller délégué à l’urbanisme, a prévenu que le projet devait être validé par l’Architecte des Bâtiments de France, s’est réjoui qu’il soit « à taille humaine » et a annoncé que la MEL prévoit la réfection de cette partie de la rue du Bourg après la fin du chantier. Enfin, Nicolas Bouche, maire, a remercié l’ensemble des participants aux ateliers qui, malgré l’impact direct du futur aménagement, ont pris du temps et apporté leur connaissance du quartier au bénéfice d’un projet qui sera bien inséré : il s’est félicité de la réussite de cette concertation.