Et si le 1 bis rue Oswald Crespi et ses environs se refaisaient une beauté

1 bis rue Oswald Crespi

La maison a fait l’objet d’une préemption par la Métropole Européenne de Lille, suite au départ de l’occupante relogée dans un appartement sur Lambersart.
Cette préemption permettra de créer une petite résidence composée de sept logements locatifs gérés par le bailleur Logis Métropole.
Afin d’enrichir le projet et de discuter de votre vie dans la rue, votre contribution est souhaitée.

1bis Crespi - Histoire du site

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Taille: 4.58 Mo Extension: pdf Publié le 31 Mar. 2023

Quoi de neuf depuis le 28 mars 2023 ?

La concertation a permis 

  • d'accélérer la mise en sécurité des abords du hangar effondré depuis quelques années. Les travaux de démolition partielle et l'arasement du mur ont eu lieu courant Juillet. Aujourd'hui, ces travaux sont terminés. Les parkings privatifs immobilisés peuvent être réutilisés
  • d'installer une poubelle supplémentaire côté avenue Pottier sur le devant du carrefour.

Des études sont actuellement en cours 

  • avec Enedis afin de réfléchir à un habillage du transformateur. Une rencontre a eu lieu sur place avec Enedis. Aussi, avant de pouvoir réaliser cet habillage, Enedis doit intervenir sur le transformateur et réparer certains éléments (murs et toitures)
  • avec la Métropole Européenne de Lille afin de réaménager les abords du Carrefour City et ainsi mieux identifier les cheminements piétons des parkings et également le réaménagement du carrefour en forme de "s"
  • quant à la plantation d'arbres

Retour sur la réunion du 28 mars 2023

La maison située au 1 bis rue Oswald-Crespi, au Canon d’Or, a fait l’objet d’une préemption par la Métropole Européenne de Lille. Cette préemption permettra de créer une petite résidence composée de sept logements locatifs gérés par le bailleur Logis Métropole. Afin d’enrichir le projet immobilier mais aussi de discuter du cadre de vie dans la rue, une concertation a été engagée à la demande de la municipalité. Des rendez-vous et permanences ont eu lieu sur le terrain en janvier et février pour recueillir le ressenti des riverains et des passants, puis une première réunion de concertation jeudi 9 mars, au castel Saint-Gérard, sur le thème « Et si le 1bis rue Oswald-Crespi se refaisait une beauté », a permis de travailler en ateliers sur le projet de résidence mais aussi sur le cadre de vie dans la rue. Chacun a pu réfléchir et apporter ses idées et souhaits. Mardi 28 mars, les personnes intéressées se sont retrouvées au même endroit pour un rendu de la concertation.

Premières propositions pour le cadre de vie

En les accueillant, Benjamin Boquet, directeur adjoint à l’aménagement et au logement, a rappelé que la concertation s’est concentrée sur la première partie de la rue Oswald-Crespi, entre la rue de Lille et la rue Saint-Alban, avant de revenir sur les premiers constats, tels que le manque de propreté, de verdure, la problématique du carrefour, l’esthétique de certains endroits… Les ateliers ont permis de formaliser certaines attentes qu’il a résumées : le déplacement du passage piéton rue de Lille, une réflexion sur l’espace devant le magasin et aux abords, le renforcement des poubelles, l’habillage du transformateur… Il a pu commencer à apporter des réponses. Le passage piéton rue de Lille va être déplacé pour se situer davantage face au Carrefour City. La MEL va également se pencher sur l’aménagement de l’intersection entre l’avenue Pottier et la rue de Lille et de l’espace devant le Carrefour City. La Ville se propose de gérer de manière transitoire l’espace délaissé du côté de la batterie de garages qui fait souvent l’objet de dépôts sauvages. Une poubelle supplémentaire pourra y être posée. Une étude sera menée sur l’intersection rue Oswald-Crespi / rue de Lille, en vue d’améliorer la visibilité. De l’autre côté de la maison, Enedis a été contacté pour habiller d’une fresque ou de végétal le transformateur, tandis que pour améliorer la visibilité à la sortie de la résidence du Canon d’Or, la pose de potelets ou d’arbres empêchant le stationnement est envisagée. Des arbres supplémentaires seront aussi plantés dans la rue, sans empiéter sur le stationnement.

Une esquisse de la résidence

Benjamin Boquet a ensuite laissé la parole à Sophie Viaene de Logis Métropole et Christophe Lefebvre du cabinet d’architectes In Situ, au sujet de la transformation de la maison. Là,les attentes se portaient sur l’intégration esthétique et paysagère, l’orientation, la limitation des espaces extérieurs pour éviter les nuisances sonores, la végétalisation du pignon, le réemploi des matériaux, l’emplacement du portail pour éviter les regroupements… Ils ont présenté comme prévu un bâtiment compact en R+2+combles, d’un gabarit semblable à la maison actuelle, un peu plus large puisqu’il s’étend jusqu’au transformateur. Pour s’intégrer dans la rue, il sera en briques avec peut-être du zinc patiné sur certaines parties (soumis à l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France)et marqué par des lignes verticales évoquant les maisons de ville du Nord. Les responsables ont rappelé la nécessité autant que possible d’offrir des espaces extérieurs individuels, néanmoins, les balcons seront de taille réduite et avec des garde-corps opaques. Il n’a pas été possible d’orienter la résidence perpendiculairement à la rue, ce qui était une demande des participants à la précédente réunion, car il est interdit d’ouvrir des fenêtres sur une propriété voisine. Le pignon de la résidence à l’arrière du magasin Carrefour pourra être végétalisé, avec l’accord du propriétaire voisin. On accédera au parking en fond de parcelle par un passage sous porche. S’agissant du positionnement du portail, une dérogation est à demander pour qu’il soit en limite du domaine public. Au sujet du réemploi des matériaux issus de la maison, l’idée est de les utiliser comme fonds de forme ou comme piste de chantier. Enfin, il a été précisé que le bâtiment respecterait la nouvelle réglementation RE 2020, soit une performance thermique accrue et une limitation de l’impact carbone de la résidence, aussi bien dans la construction que dans la consommation au quotidien.

Le calendrier

Quelques questions ont ensuite porté sur le raccordement possible au réseau de chaleur, qui est à l’étude, ou la mise en technique discrète des réseaux, « à étudier mais d’un coût élevé qui rend sa faisabilité peu probable » a souligné Nicolas Burlion, conseiller délégué à l’urbanisme.

L’architecte et la représentante de Logis Métropole ont annoncé les prochaines étapes : la finalisation des plans, le dépôt du permis de construire au 3e trimestre 2023, l’achat du foncier auprès de la MEL fin 2023, l’appel d’offres pour les entreprises début 2024, le démarrage des travaux, qui devraient durer 18 mois, au 2e trimestre 2024. A ce moment là, un comité de suivi du chantier sera créé, avec notamment des rencontres régulières. En conclusion, Nicolas Burlion a remercié tous les participants et souligné que « cette concertation a été menée par des agents de différents services », formés à la démocratie participative, et s’est félicité du travail « sur tout un îlot et pas seulement un projet immobilier ».

Retour sur la réunion du 9 mars 2023

Des ateliers ont permis de contribuer au projet immobilier prévu dans cette rue et de discuter de l’amélioration du cadre de vie

La maison située au 1 bis rue Oswald Crespi, au Canon d’Or, a fait l’objet d’une préemption par la Métropole Européenne de Lille. Cette préemption permettra de créer une petite résidence composée de sept logements locatifs gérés par le bailleur Logis Métropole. Afin d’enrichir le projet immobilier mais aussi de discuter du cadre de vie dans la rue, une concertation a été engagée. Des permanences ont eu lieu sur le terrain en janvier et février pour recueillir le ressenti des riverains et des passants, avant une première réunion de concertation jeudi 9 mars, au castel Saint-Gérard, sur le thème « Et si le 1bis rue Oswald-Crespi se refaisait une beauté ».

Benjamin Boquet, directeur en charge du logement et de l’aménagement, a présenté le cadre de la concertation. Il a rappelé le contexte général, en particulier les projets en cours au niveau du quartier du Canon d’Or : site Caby à Saint-André, futur arrêt de tramway en lisière du quartier, améliorations des liaisons cyclistes et piétonnes, projets immobiliers avenue Sakharov et rue de Lille, expérimentation avenue Becquart, et volonté de faire évoluer la place de la République. Il a ensuite abordé le calendrier du projet : après cette première réunion de concertation consacrée à des ateliers participatifs, la 2e réunion, le 28 mars, sera le moment de faire un compte-rendu de cette concertation et d’essayer d’apporter des solutions aux demandes des habitants. Puis ce sera le temps du permis de construire et enfin des travaux : les riverains pourront à ce moment rejoindre un comité de suivi du chantier.

Une résidence intégrée à la rue

Concernant le projet immobilier lui-même, Sophie Viaene, responsable du projet pour Logis Métropole, a présenté l’organisme qui gère plus de 8000 logements dans le Nord, dont quelques uns sur Lambersart (appartements avenue de l’Hippodrome, maisons, et l’EHPAD Soleil d’Automne), puis les contraintes et ambitions. Sur la parcelle de taille réduite, qui comprend une maison en mauvais état, un hangar en partie effondré et un parking, il est possible de construire sur une hauteur 19 mètres maximum, mais la résidence, prévue dans l’alignement existant, ne devrait pas dépasser un R+2+combles, pour rester dans les proportions de la rue. La mitoyenneté est autorisée, il y a comme pour tout projet des contraintes en termes de stationnement et d’environnement. Le bailleur prévoit 7 logements du T2 au T4.

Benjamin Boquet a fait part des premiers retours obtenus sur le terrain sur ce projet : une inquiétude sur le stationnement et sur l’intégration esthétique de la résidence. Concernant le cadre de vie, sont mentionnés des problèmes de propreté, de tags, le manque de verdure, le manque de définition de l’espace devant le Carrefour city, la dangerosité du carrefour entre la rue Oswald-Crespi et la rue de Lille, dans un tournant…

Propreté et végétalisation

Des ateliers participatifs ont ensuite permis de contribuer de manière détendue et constructive à ces deux sujets. Sur le projet lui-même, les participants ont demandé que la construction se fasse de manière perpendiculaire à la rue, avec le pignon sur rue, pour une orientation est/ouest des logements, ils ont souhaité éviter si possible les balcons et les vis-à-vis, et imaginent une déconstruction respectueuse de l’environnement plutôt qu’une démolition. Sur le cadre de vie, les ateliers ont abouti à imaginer un travail pour végétaliser ou décorer le transformateur « hideux », à souhaiter de la végétalisation, davantage de propreté, des poubelles supplémentaires, à proposer une réflexion sur le conflit d’usage entre piétons et voitures à la sortie de la résidence du Canon d’Or, un déplacement du passage piéton face au Carrefour city mal éclairé et dans la cour, et enfin l’utilisation des parties inoccupées, propices aux nuisances, pour une box à vélo ou une biobox,

En conclusion de la réunion, Nicolas Burlion, conseiller délégué à l’urbanisme, a remercié les participants ainsi que les agents de la ville de divers services qui se sont formés à la démocratie participative pour organiser toute cette concertation et animer ce soir-là les ateliers.

Vidéo

Dans le cadre de la concertation en cours, voici une petite vidéo des environs de la rue Oswald Crespi à l'échelle de la vision d'un petit chien qui fait sa balade quotidienne

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