La vélorue permet de favoriser la sécurité des usagers, de mettre en avant la pratique du vélo et de diminuer la vitesse des véhicules motorisés.
Les clichés ont la vie dure, et ils valent pour le principe de vélorue. Un dispositif créé dans les pays du Nord, des pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark, où le vélo s’est taillé la part du lion depuis que le deux-roues existe. Des pays dont on importe aujourd’hui les meilleurs concepts.
C’est ce que fait la MEL, car le projet de vélorue « est un concept qui est porté par la métropole » indique Gilles Dumez, adjoint à la mobilité. Ce dernier explique : « Lambersart était le barreau manquant d’un itinéraire cyclable le long des berges de la Deûle du site d’Euratechnologies à Saint-André et jusqu’à la Lys ». C’est ainsi que l’avenue de Soubise entre l’avenue de Dunkerque et les berges est devenue une vélorue courant octobre,
la seule prévue à Lambersart à ce jour.
Mais c’est quoi une vélorue ?
« C’est une rue résidentielle où il est interdit aux voitures de doubler les vélos ! Cela peut s’appliquer quand la circulation motorisée est faible (moins de 1000 voitures/jour), et que le potentiel vélos est élevé! »
Que l’on ne s’y trompe pas, ce principe n’interdit pas la pratique automobile mais peut pousser l’automobiliste à emprunter une autre rue.
« Le choix de cette rue précisément est intéressant, car il permettra d’inviter les cyclistes à circuler sur la route et à laisser le chemin de halage aux piétons. De plus, si nous avions installé une piste cyclable avenue de Soubise, cela aurait été au détriment des places de stationnement ! Or, ces dernières sont très prisées par beau temps ou lors de manifestations sur les berges ou au Colysée par celles et ceux qui ne peuvent pas se déplacer autrement qu’en voiture », souligne l’élu.
La vélorue devient un espace agréable pour circuler, elle favorise la sécurité des usagers et met en avant la pratique du vélo, mode de transport durable pour la ville de demain. Les vélorues peuvent permettre un cheminement cycliste direct connecté à des pistes ou à des voies cyclables.
« Le but de cet aménagement est d’améliorer la cohabitation entre cyclistes et automobilistes ainsi qu’entre cyclistes et piétons en diminuant la vitesse des voitures et autres véhicules motorisés », ajoute encore l’élu pour finir.