- Pourquoi des courts de padel et de tennis
La carence en courts de tennis pour l’Iris Tennis Club de Lambersart est un vieux serpent de mer. Thomas Hubert, adjoint aux sports, a rappelé lors de la réunion publique du 2 juillet les nombreux projets imaginés par le passé. Alors, quand des investisseurs privés sont venus frapper à la porte de la mairie avec des projets clés en main de courts de padel et de tennis sur un terrain municipal en échange d’un loyer et de créneaux mis à disposition de la ville, sans que celle-ci ait à mettre la main à la poche, le projet a pris une autre tournure.
- Les enjeux de cette première réunion
Il s’agit de satisfaire les quelque 650 adhérents de l’ITCL pour lesquels Kévin Liétar, directeur, a toutes les peines du monde à trouver des créneaux, d’organiser la concertation avec les riverains pour les rassurer quant aux nuisances sonores et de circulation et de permettre à la ville de se doter d’un équipement neuf pour un sport nouveau.
- Les questions sur ce sujet
Héloïse Gerber, adjointe à la démocratie participative, l’a dit en ouverture de la soirée : « Le projet se fera car il répond à un besoin » ! Le bâtiment n’est pas encore conçu, mais « il devrait faire environ 12 m de haut
contre 19 m pour le complexe sportif Georges-Delfosse (dimension imposée par le jeu de tennis) et occuper environ 60% du terrain en herbe à l’arrière du complexe, soit 3300 m². Il n’y aura aucun terrain extérieur » a indiqué Thomas Hubert. Les questions des habitants concernaient surtout le bruit, la circulation, les places de parking et l’esthétisme sur lesquels les élus seront intransigeants. Une riveraine eut la bonne idée de demander « si on pouvait construire un bâtiment en longueur le plus éloigné possible des habitations » et le plus près du terrain d’honneur. Kévin Liétar, après avoir répondu que cette disposition des terrains ne l’arrangerait pas, a aussi indiqué : « Ce projet est fondamental pour nous, alors si les terrains doivent être en longueur, nous ferons avec ».
- Un projet avec des performances énergétiques
Au programme : récupération d’eau, pose de panneaux photovoltaïques…, il pourrait aussi contraindre les investisseurs à devoir créer un parking supplémentaire « qui pourrait prendre place sur l’actuel vestiaire au niveau de l’accès pompier, charge à l’acteur privé de reconstruire un nouveau vestiaire », a souligné l’adjoint.
Conclusion, le projet devrait voir le jour au début de l’année 2026 et le cahier des charges sera finalisé prochainement lors d’une future réunion, agrémenté des demandes du jour : favoriser les parkings vélos, inciter les sportifs à se garer place de la République, préciser les heures d’ouverture, etc.