Trois cents enfants ont participé à la plantation d’une micro-forêt au stade Guy-Lefort
Depuis trois ans, BeeForest, créé par Mathieu Verspieren, plante des forêts urbaines dans les villes de la MEL et des Hauts-de-France en mobilisant les entreprises et les collectivités territoriales.
« De l’étude du projet jusqu’à l’organisation des plantations participatives, nous accompagnons les villes afin de créer des îlots de biodiversité », explique cet ingénieur en sciences de la terre et de l’environnement de formation.
À Lambersart, BeeForest a été sollicitée pour une plantation sur un délaissé de 380 m² à l’angle de l’avenue de l’Hippodrome et de l’avenue du Colysée.
« Nous avons planté 1140 plants pour plus de 20 essences locales d’arbres et arbustes selon la méthode du botaniste japonais Miyawaki* », une méthode déjà bien rodée sur Lambersart pour les micro-forêts du quartier Nord-ouest par exemple.
D’ailleurs, comme en 2021, quand l’école Pasteur avait été sollicitée pour la plantation au parc Norbert-Ségard, BeeForest a fait “travailler” quelque 300 enfants des écoles Sainte-Odile et Victor-Hugo, ou encore des membres de l’association Amitiés Internationales et nos amis des villes jumelées de Viersen et Southborough. Toutefois ici, à la différence de 2021, les membres de BeeForest sont allés aussi dans les écoles afin de sensibiliser les enfants en leur proposant des ateliers. « C’est un projet durable et notre objectif est d’avoir des enfants qui plantent en conscience », souligne Mathieu.
Un programme pédagogique sur 3 ans
Le projet ne s’arrête d’ailleurs pas au seul moment de la plantation qui s’est déroulée les 27 et 28 février derniers. « Le projet de la micro-forêt est suivi pendant les trois premières années avec un programme pédagogique pour les élèves autour de la question de la sobriété hydrique et du paillage par exemple ». Au total, plus de 1000 enfants seront sensibilisés à l’opération. À noter également : le samedi 1er mars, BeeForest a poursuivi la plantation avec des étudiants et des habitants motivés. Car il valait mieux être équipé de bottes !
Le financement de cette opération n’aura presque pas coûté un kopeck à la ville ! La plantation de la micro-forêt et les activités pédagogiques ont été financées pour l’essentiel par les sociétés Adipap et Gigamedia dans le cadre de leur RSE**, et également subventionnées par la Région et Iléo.
* Miyawaki : la méthode Miyawaki consiste à s’inspirer de la composition naturelle des communautés végétales forestières, et des processus dynamiques spontanés dans les forêts, en réalisant des plantations denses et plurispécifiques de jeunes plants d’essences ligneuses, correspondant aux cortèges floristiques naturellement présents sur ces territoires.
**RSE : la responsabilité sociale des entreprises, également appelée responsabilité sociétale des entreprises (RSE), est la contribution des entreprises au développement durable.