« On entre dans le vif du sujet ! » a annoncé Thomas Hubert, adjoint au sport, en introduction de la réunion publique du 25 février sur l’extension des terrains de tennis et la création de 4 à 6 pistes de padel sur le site du complexe sportif Georges-Delfosse. L’élu n’a pas présenté de projet ficelé ni les futurs gestionnaires, puisque la communication officielle n’est pas encore lancée. Non, ce qui a été montré au nombreux public présent, c’est le corps d’un cahier des charges répertoriant toutes les demandes et les craintes des riverains exprimées lors de la précédente réunion publique de juillet 2024 (*) et que devra respecter le futur gestionnaire du site. Les craintes ? Les flux, le stationnement, le bruit et l’inondation des caves pour l’essentiel. Les demandes ? Des terrains les plus éloignés possible des habitations, et des barrières végétales.
Point par point, l’élu a rappelé le contexte et l’histoire qui entourent ce vieux serpent de mer d’extension des courts de tennis : « Elle se fera en partenariat avec des gestionnaires privés qui construiront et exploiteront le bâtiment d’une valeur de plusieurs millions d’euros contre un loyer à verser à la ville ». Un « gagnant-gagnant » qui profitera également à la Ville via ses écoles et ses centres de loisirs: il bénéficieront d’un volume horaire avoisinant les 1000 heures annuelles pour jouer gratuitement. L’Iris Tennis se verra octroyer quant à lui des tarifs préférentiels et pourra créer une école de padel.
Il sera demandé au partenaire privé « un bâtiment intégré à son environnement réutilisant l’eau de pluie, isolé phoniquement, équipé de panneaux photovoltaïques et pour lequel il n’y aura pas de club house ». L’élu a rappelé qu’aucun parking supplémentaire ne sera créé pour accéder à ce bâtiment d’une surface d’environ 3 500m². Et pour cause, la place de la République, c’est environ 80 places et le parking du complexe, c’est 40 places, alors que les terrains de padel occuperont au maximum 24 joueurs simultanément. Pour les riverains, le flux de voitures et le stationnement restent une inquiétude comme pour cette habitante qui a fait remarquer que les joueurs « savent courir après une petite balle mais ne savent pas marcher 200 m pour aller se garer sur un parking ».
Le bâtiment qui sera construit n’excédera pas 13 m de hauteur, il sera ouvert aux heures d’ouverture de l’Iris Tennis Club, soit entre 8 et 22h. La signature du permis de construire est prévue pour septembre 2025, mais Thomas Hubert l’a promis, les Lambersartois seront conviés à une autre réunion de présentation du projet ficelé.
(*) Voir le Lambersart Info n° de juillet 2024