Ce mois-ci, nous nous intéressons au sol, à la terre et à ses composants. Il faut 200 à plusieurs milliers d’années pour former un centimètre de sol, mais très peu de temps pour le dégrader et le polluer. Pourtant, les sols abritent 25 % de la biodiversité observée sur Terre, il est donc important de les préserver et que l’on soit jardinier, agriculteur, aménageur, industriel ou collectivité, chacun a un rôle à jouer.
Qu’est-ce qu’un sol ?
Un sol est composé d’une litière, d’humus, d’une couche minérale meuble
et d’un sous-sol. Il retient plus ou moins l’eau et l’air en fonction
de sa structure. Et on y retrouve une extraordinaire biodiversité :
• des animaux, des plus microscopiques aux mammifères
• des champignons
• des bactéries
• des plantes et notamment leur système racinaire
Les champignons, les bactéries et les animaux vont contribuer à décomposer la matière organique pour la transformer en humus qui va permettre de nourrir les plantes, qui elles-mêmes produiront de la matière
organique. En bref, c’est une symbiose !
Un trésor à préserver
Saviez-vous que sur Terre, seuls 12,7 % des sols sont productifs et fertiles ?
Ces sols sont donc plus que précieux ! En plus d’abriter une incroyable biodiversité, ils stockent plus de carbone que l’atmosphère et les forêts réunies. Ils nous fournissent de quoi nous nourrir, nous chauffer, fabriquer nos meubles, nos habitations et beaucoup d’autres matières premières indispensables.
Fragilisé par nos activités
C’est également l’activité biologique et la présence de matière organique qui permettent la stabilité du sol. Sans ce cercle vertueux, les sols ont une moindre résistance à l’érosion, au tassement, et voient
leur capacité de stockage du carbone et de rétention des eaux diminuer. Ce sont nos activités humaines qui les menacent directement à travers la surexploitation, l’imperméabilisation, la pollution et l’érosion.
Nos actions
À Lambersart, la Ville agit à travers plusieurs actions pour préserver la qualité des sols et la nature en ville grâce aux nombreux espaces verts et une gestion différenciée de ceux-ci laissant place à la biodiversité,
au permis de végétaliser, au développement de sites de compostage partagé, de jardins partagés et de jardins familiaux, et également, depuis 2020, au développement de micro-forêts.
Comment agir si je dispose d’un jardin ?
- je composte mes déchets végétaux
- je couvre le sol pour nourrir la terre grâce à mes restes de tonte, aux feuilles mortes
- je jardine sans engrais chimique ni pesticide
- je pratique la tonte différenciée et/ou tardive
Ce que n’aiment pas les sols :
- être à nu, car cela favorise l’érosion due à l’eau et au vent
- être bouleversés par un travail du sol trop intensif
- les substances issues de la chimie de synthèse