Clémentine Clerc, au Marathon Pour Tous

Avec le Marathon Pour Tous, Paris 2024 révolutionne l’expérience grand public des Jeux Olympiques et Paralympiques. Des athlètes amateurs emprunteront le même parcours que celui du marathon olympique.

Clémentine Clerc, professeure d’EPS à Anne-Frank, passionnée de biathlon, a été tirée au sort pour y participer. « De nuit le 10 août 2024, ce sera une expérience fantastique » dit-elle.

C’est grâce à son engagement au Club des 300, un club qui réunit des femmes dirigeantes et qui les accompagne, notamment par la formation, à prendre aussi le pouvoir dans les clubs et les fédérations sportives en vue d’une meilleure parité.

En mai, elle était déjà à fond dans la préparation. « Le parcours est identique aux athlètes, à la différence que le départ sera donné à 22h. Mon seul et unique objectif, c’est de le finir ! »

Fingers crossed !

Gwenaëlle Vincent, officielle en para-natation

Animatrice du temps du midi puis chargée du portage des repas à domicile au CCAS de Lambersart, Gwenaëlle sera officielle en paranatation lors des JO paralympiques du 29 août au 7 septembre.

C’est par son fils, nageur au LUC, que Gwenaëlle est devenue bénévole. Une action de sensibilisation au handicap les a fait plonger dans l’univers du handisport.


De formation en formation, la jeune femme est devenue arbitre de bassin. « Nous vérifions si la nage est bien respectée et si les départs et arrivées sont conformes ». « C’est un honneur de participer à ces jeux, j’y travaille depuis trois ans et ce n’est qu’une fois dans la vie ! »

Habillée de pied en cap, elle a promis à son fils de lui donner sa tenue une fois la compétition terminée !

Mathilde Duffrène - Eve Versura, en équipe de France hockey

Sélectionnée en équipe de France pour les JO, Mathilde Duffrène, arrière centrale ou latérale, se prépare activement. C’est à l’âge de 4 ans que Mathilde s’est mise à faire du hockey, « grâce à mon frère qui y était entré un peu par hasard faute de place au foot ».
Évidemment, c’est à l’Iris Hockey Club de Lambersart qu’elle a fait ses gammes avant de s’envoler pour la Belgique et le Pingouin Hockey Club de Nivelle, pour le deuxième meilleur championnat au monde de hockey derrière celui des Pays-Bas. L’étudiante a fait une pause dans ses études en finances pour se préparer au mieux. « Dès l’annonce officielle des JO de Paris alors que j’avais 12 ans, y participer était dans ma tête ». Depuis, Mathilde est sélectionnée régulièrement en équipe de France depuis les U16 jusqu’aux seniors. À 20 ans, elle a toute la vie devant elle, mais si mi-août on pouvait écrire Mathilde est revenue… avec plein d’étoiles dans la tête, les Lambersartois en seraient très fiers.
Eve Versura a aussi été formée à l’Iris Hockey. « J’ai toujours aimé le sport en général, et j’ai toujours été en mode compétition ». Alors on n’est pas surpris de la savoir en attaque en hockey et surtout sélectionnée pour les JO de Paris. La mentalité et la vitesse sont les deux qualités qui ont mené Eve Versura en équipe de France.

À 22 ans, cela fait sept ans qu’elle trépigne, sûre de son destin de jouer au stade Colombes à Paris en juillet 2024. Toujours à fond, même dans les études, Polytech’ Lille oblige. Formée à Lambersart, aujourd’hui, c’est à Bruxelles qu’elle martyrise les défenses. Elle joue pour le Royal Léopold Hockey Club.

Et les JO, elle les voit comment ?
« On a un groupe en pleine progression. Notre mentalité va nous permettre de nous dépasser ». Eve ne fera pas de pronostic mais elle touche le coeur et l’envie de suivre nos “frenchies” quand elle lance : « J’adore cette équipe » ! Si l’équipe de France n’est pas favorite dans un groupe qui comprend les meilleurs, à savoir les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne, le Japon et la Chine, les deux jeunes femmes vendront chèrement leur peau !

Anne-Colombe Godvin, la flamme au coeur

Anne-Colombe Godvin, 32 ans, est un des visages des relayeurs et relayeuses qui porteront la flamme pour la FFH (Fédération Française de Hockey) le 4 juillet à Amiens.

Lilloise, la jeune femme a joué huit saisons pour l’Iris Hockey fauteuil.

Avant son grave accident, il y a dix ans, « je n’étais pas du tout sportive, mais la rééducation a révélé en moi un réel plaisir au sport et au mouvement. Je suis fière de participer au passage de la flamme. Je le vis comme une apothéose alors que je m’émancipe du fauteuil. Ce moment marquera pour moi la fin de mon aventure dans l’équipe de hockey fauteuil entraînée par Thierry Slembroucke ».

Déterminée et rageuse, Anne-Colombe démarrera un nouveau chapitre sportif à la rentrée.

Ils sont Lambersartois et ont participé à de précédentes éditions des Jeux Olympiques

  • Michel Verhoeve, Mexico 68
    Michel Verhoeve, né à Lambersart le 29 janvier 1939 et décédé le 4 décembre 2019, a participé aux Jeux Olympiques de 1968 à Mexico au sein de l’équipe de France Amateur. Défenseur et frère d’Alain Verhoeve, ancien joueur du LOSC, ce footballeur amateur s’est surtout révélé du côté de l’USVA et du club de Cambrai, où il était un pilier. « Il était dur dans les duels. Il était réputé pour ça. Il ne rechignait pas à aller au mastic. Quand on était jeunes, c’était à celui qui plierait le dernier », s’est rappelé son frère Alain dans les colonnes de La Voix du Nord en 2019.
     
  • Yves Langlois, Munich 72
    Fils de Henry Langlois, joueur de hockey sur gazon de l’Iris hockey Lambersart, Yves Langlois a évolué pour le club de son père dès l’âge de sept ans. Il a joué son premier match en équipe de France junior à l’âge de 18 ans. Avec l’équipe de France de hockey sur gazon, il a disputé le Championnat d’Europe de hockey sur gazon 1970, terminant 4e, la Coupe du monde de hockey sur gazon masculin 1971, terminant 7e et les Jeux olympiques d’été 1972, terminant 12e. Il a mis un terme à sa carrière internationale en 1977.
     
  • Marie-Christine Debourse, Munich 72 et Montréal 76
    Native de Wambrechies et ancienne lambersartoise, Marie-Christine Debourse n’a pas participé à une mais à deux olympiades, celles de Munich en 1972 et de Montréal en 1976. En Allemagne, à peine sortie de la catégorie junior, l’athlète est sélectionnée en équipe de France d’athlétisme sur l’épreuve de saut en hauteur. Elle se classera à une honorable 15e place. En 1976, la Nordiste a participé aux JO canadiens sur les épreuves de pentathlon. Après sa carrière sportive, elle sera “l’oeil féminin sur le sport” selon les mots de Georges De Caunes, directeur du service des sports de TF1. L’expérience tournera court, mais Marie-Christine Debourse fut bien une pionnière du journalisme féminin à la télé.