Bourg et Mairie

Avant d'être un quartier, le Bourg est le village de Lambersart depuis 1101 au moins, et ce jusqu'en 1914. Noyau historique de la ville, son nom provient de "Lambertisartum", la terre défrichée de Lambert. Il s'est établi à la croisée de grands chemins autour de son église Saint-Calixte, au centre de la commune. En 1790, la première mairie s'installe dans le cabaret Saint-Calixte, lieu de réunion des échevins. Le pouvoir politique reste au Bourg jusqu'en 1895.L'avenue de l'Hippodrome initiée par Edmond Ory, s'étirant de Canteleu au Bourg, marque l'acte de naissance de la ville. Un lotissement bourgeois est réalisé par les industriels Crépy en 1900 entre l'avenue de l'Hippodrome, la rue de la Carnoy et la rue Bonte. Viennent s'y adjoindre en 1980 les immeubles et maisons, établis entre la voie ferrée et la rue de la Carnoy sur les parcs des châteaux des maires Bonte et Clouët. La mairie, quant à elle, s'installe en 1937 puis en 1950 dans les deux châteaux Crépy, «Les Charmettes» et «Le Pré Fleuri», donnant ainsi son nom au quartier.

Nord-Ouest

Conforme au courant hygiéniste de l’époque, la cité-jardin Cité Familiale fut érigée au milieu des champs pour l’association lilloise des cités-jardins d’Eugène Duthoit par l'architecte du diocèse Paul Vilain entre 1929 et 1935, afin d'y loger les familles nombreuses des courées. Après-guerre sa centaine de pavillons avec des familles de 10 enfants en moyenne en feront la paroisse Sainte-Thérèse aux 1 000 enfants. Les trois lotissements pavillonnaires Châteaux, Verghelles et Briqueterie ont été bâtis entre 1960 et 1985 sur les terres argileuses de champs et briqueteries. Il n’en reste qu’une seule sur ce secteur nord-ouest, dernier témoin du siècle d'or industriel de Lambersart de 1860 à 1965.

Canon d'Or et Champ de Courses

Le Canon d’Or est d'abord un lieu-dit, dont le nom provient du cabaret tenu en 1800 par l’oncle du peintre Serrur. Le hameau puis le quartier s'agrandit de 1885 à 1950 au nord et à l'ouest par suite de différents lotissements construits. Ainsi sont urbanisés le domaine de l'Anglée des Becquart puis Derville, le domaine de la Pépinière de Richard Bailly, le domaine du Castel Fleuri des Legrand, sur lequel est édifiée l'église Saint-Gérard en 1908. Une Cité Mutualiste et la place de la République émergent en 1930. Des résidences de logements collectifs remplacent les villas-châteaux de la rue de Lille entre 1960 et 1980. 

Suite à l'appel de l'abbé Pierre, le quartier du Champ de Courses, composé d’une cité-jardin et d’immeubles HLM fut construit dans les années 1950 sur le terrain délaissé par l'hippodrome en 1940. Il abrite l'église moderniste Notre-Dame de Fatima baptisée par le cardinal Liénart. La partie sud de l'ancien hippodrome de 1884 à 1930 resta quant à elle pendant de longues années à l'état de pâture, avant de devenir le Colysée et ses jardins en 2004.

Canteleu

Signifiant "chante-loup" en picard, ce nom renvoie au marais de la Haute-Deûle et au hameau du Pont de Canteleu au sud du quartier actuel. En revanche, plus au nord, les terres sont cultivées et forment alors les deux hameaux "Mont-à-camp" et "Maladrerie" à cheval sur Lomme. L'essor industriel des années 1860 crée l'agglomération de Canteleu le long de l'avenue de Dunkerque. Un noyau urbain ouvrier se forme autour de l'église Saint-Sépulcre. Dans les années 1890, il est agrandi au nord par le lotissement ouvrier de la filature Crépy rue Vaillant, et au sud-est par le lotissement bourgeois de l'hippodrome promu par Edmond Ory-Groulois.

Cessoie et Conquérants

La Cessoie tire son nom du picard signifiant "terrain planté de cessiers", des cerisiers sauvages. Simon Vollant, maître-maçon ami de Vauban et directeur des travaux de la Citadelle, fut seigneur du fief de la Cessoie et habita le château. Ce territoire désigne à la fois le lotissement de la Cessoie des années 1960 au sud et le lotissement du parc du château du même nom, réalisé dans les années 1970-80.Au nord de la rocade se trouve le secteur agricole des Muchaux, futur 7e quartier. Le lotissement des Conquérants est érigé par la société Bâtir sur les terres de la ferme du Mont Garin autour de 1970. Son propriétaire, l'ingénieur Bréguet, frère du célèbre aviateur, tous deux pionniers de la conquête de l'air, donne le nom du quartier.

 Le triangle ferroviaire des Ormes, pour sa part, s'est formé progressivement autour du château des Ormes suite à l'apparition de diverses voies ferrées en 1848, 1895 et 1926. Dans ce triangle se trouvent aussi les jardins familiaux et d'insertion.

Pacot-Vandracq

Cet ensemble HLM a vu le jour dans les années 1960,composé sur la partie ouest de maisons-appartements, et sur la partie est de tours et barres de logements collectifs. Il tire son nom de "pacot",  le pâturage en picard, ainsi que du nom francisé du sieur Vandraken habitant un manoir ici au XVIIIe siècle. Ce quartier a été métamorphosé par le Projet de Rénovation Urbaine (2008-2014). Ont vu le jour les pôles scolaire, petite enfance et animation, la maison de l'emploi,une grande halle de sport, un nouveau parc urbain avec son avenue et des sites extérieurs associés, ouvrant ce quartier à la ville.