C’est en 2018 qu’Adrien, originaire d’Abbeville dans la Somme, a entamé sa carrière en tant qu’animateur dans des centres de loisirs. Cette passion remonte à son enfance. « Plus jeune, j’ai fréquenté des centres de loisirs, ça m’a tout de suite plu. Mon père travaillait aussi dans le monde de l’animation en tant que DJ dans des soirées. » Passé par Cap Fun, à Quend-Plage, Adrien s’est formé dans les structures d’animation The Village et K-Décolle, où il a travaillé auprès de vacanciers de camping.

Arrivé à Lambersart en 2023, il a souhaité continuer l’animation à plein temps auprès des enfants. Il exerce désormais dans plusieurs dispositifs : les centres du mercredi, les centres de loisirs des vacances scolaires, temps du midi, et pour les contrats ville.

Ce qui le motive le plus dans son travail ? Faire passer de bons moments aux personnes dont il s’occupe, les voir s’amuser et sourire, un vrai passionné ! Sans oublier la bonne humeur, le côté créatif et collectif qu’apporte le travail avec d’autres animateurs ! Selon lui, « l’important est de trouver des activités qui correspondent au projet pédagogique en place et qui plaisent aux enfants ».

Pour tous les profils

Que conseillerait-il à celles et ceux qui souhaiteraient travailler dans le monde de l’animation ? « Le meilleur moyen de découvrir cette branche de métiers, c’est de passer le Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). On y apprend les bases de l’animation, on y découvre les enjeux, et cela permet de se rendre compte si ce métier va nous plaire. Je pense personnellement qu’il vaut mieux être passionné. Aussi, le diplôme ouvre plusieurs portes dans ce secteur ».
Adrien insiste également sur la diversité des publics et des profils des animateurs. « Personnellement, je fais du football et du cyclisme, j’ai un profil plutôt sportif. Mais dans l’animation, il y a différent types d’activités, qu’elles soient manuelles ou créatives, donc tout le monde y a sa place ! Les publics de l’animation sont aussi très divers, jeunes, adultes, familles, seniors… On y trouve tous notre compte. »

Se voit-il encore faire ce métier d’ici quelques années ? « Pour l’instant, je vis un peu au jour le jour. Tant que ça me plaît, je continuerai ! Je m’y vois encore pendant au moins quelques années, c’est sûr. D’autant plus qu’on peut vite évoluer si on est motivé, ou changer de secteur si on veut diversifier les activités ou les publics. »