Les travaux et projets dans le quartier étaient à l’ordre du jour, comme les sujets liés aux déchets et à la mobilité
Ce sont Thomas Hubert, adjoint du quartier, et Héloïse Gerber, adjointe à la démocratie participative, qui ont accueilli les Lambersartois jeudi 13 juin en mairie pour l’assemblée de quartier Bourg-Mairie, la dernière de l’année.
L’occasion de rappeler qu’exceptionnellement, la deuxième partie de l’assemblée, ordinairement organisée le samedi matin, aura lieu mercredi 19 juin, et sera consacrée à la restitution de l’étude sur le centre-Bourg, en plein air sur le parvis de la salle Malraux.
Différents élus ont ensuite pris tour à tour le micro pour faire le point sur de nombreux sujets d’actualité et des projets, face à une assemblée à l’écoute.
Guillaume Lekieffre, élu en charge de la propreté, a fait un point sur les points d’apport volontaire pour le verre en place depuis fin janvier. Un habitant a fait remarquer que si le fonctionnement était « globalement satisfaisant, des tags apparaissent » sur les containers. L’élu a assuré que le nettoyage était fait régulièrement. Il a surtout annoncé que « le prochain challenge » serait d’arriver à « zéro poubelle qui traîner à demeure sur les trottoirs » : « Nous allons travailler ensemble pour apporter des solutions ». Héloïse Gerber a rappelé que, suite à des ateliers dans d’autres assemblées de quartier sur la thématique de la réduction des déchets, « nous avons fait le plein d’idées, maintenant, il faut préparer un plan d’action ».
Elle a d’ores et déjà annoncé des fiches-actions qui vont concerner des personnes et des groupements de personnes (associations, bailleurs, clubs de sport), d’autres sur la réduction de déchets pendant des événements (fêtes, pique-nique, braderies, déménagements…) et enfin sur les moyens d’action : communication, prévention, sanction…
Cette thématique a été logiquement l’occasion d’une plainte sur les déjections canines, aussi Guillaume Lekieffre a rappelé l’existence de 90 distributeurs de sacs à déjections dans la ville.
Projets Bonte et centre-Bourg
Bertin Lembrez, élu en charge du logement, a ensuite fait un point d’étape sur le projet Bonte, derrière le magasin Lidl, sur un site propriété de la MEL. La concertation a démarré voici deux ans, et suite à un appel à concurrence de la MEL, le lauréat pour l’aménagement est le groupement GGL Vilogia, a-t-il rappelé. « Aujourd’hui, les promoteurs sont en train de sélectionner un architecte-urbaniste, ensuite le projet sera affiné avec vous ».
L’élu a aussi évoqué l’étude urbaine pour l’avenir du centre-Bourg, rappelant le choix, suite à la concertation commencée depuis deux ans, d’un scénario intermédiaire, « toujours un centre-Bourg mais un peu plus dense ». Deux secteurs sont plus particulièrement concernés, avec des changements souhaités : les alentours de la place Félix-Clouët des Pesruches et la ferme Gréber. Lors de la restitution mercredi, des panneaux explicatifs seront installés, et il sera possible d’aller sur site pour visualiser les propositions, a rappelé Héloïse Gerber. Un habitant s’est réjoui à cette occasion de la « biodiversité remarquable » sur le square devant la résidence Beaulieu. Antoine Pierrot, adjoint à la transition écologique, en a profité pour expliquer que cela est le fruit de l’arrêt de la tonte à ras, « mais au début, il y a des chardons, les gens peuvent trouver cela laid, puis la biodiversité, les fleurs arrivent, il faut du temps ».
Travaux en vue
Toujours dans le domaine de l’urbanisme, Grégory Bruneval, de l’association Soliha (Solidarité Habitat), a présenté le projet de réhabilitation des espaces publics de la cour Desailly, située derrière l’église Saint-Calixte. L’association a été mandatée par la MEL pour réhabiliter les courées, souvent mal entretenues car jamais rétrocédées à la MEL. Il s’agit ici d’organiser le raccordement au tout à l’égout et de refaire les sols. Dans ce cadre, l’association s’oriente vers une privatisation des espaces devant les maisons et des plantations, en concertation avec les habitants. « On remet les espaces d’aplomb puis les habitants vont gérer ensemble, grâce à une Association Syndicale Libre ».
A la suite de ce sujet, les travaux de réparation des trottoirs au niveau du centre Bourg ont été évoqués. Nicolas Bouche, maire, a expliqué : « On s’est rendu compte que les travaux avaient été mal réalisés, que les dalles bougeaient, s’en allaient et cela devenait très dangereux. On a obtenu de la MEL, malgré le contentieux en cours avec l’entreprise, d’enlever les dalles dangereuses et de mettre du macadam ». Une autre personne a déploré l’emplacement et le manque de visibilité de la piste cyclable sur cette portion refaite de la rue du Bourg, elle a été rejointe par le maire.
Gilles Dumez, adjoint à la mobilité, a pris le relais pour faire le point sur les travaux de voirie prévus cet été avenue de l’Hippodrome et rue de la Carnoy, qui amélioreront la sécurité et la place des cyclistes, mais entraîneront des gênes importantes dans la circulation.
Pierre Bertin, adjoint à l’action sociale, a présenté le parcours santé, « un projet qui nous tient à coeur et sera opérationnel cet été ». Il a précisé l’itinéraire de 4,9 km à travers la ville, expliqué qu’il serait accessible à tous, notamment aux personnes à mobilité réduite, et qu’il proposerait des pauses pour des exercices physiques en utilisant le mobilier urbain et des explications historiques sur le patrimoine.
Cheminements du parc des Charmettes
Fouad Laoutid, adjoint aux travaux, a expliqué que les cheminements du parc des Charmettes allaient être refaits « en dur » cet automne, après la Fête de l’arbre et de la transition écologique prévue le 6 octobre. « Ces cheminements sont impraticables quand il y a beaucoup de pluie. Après les travaux, ils seront accessibles aux PMR. Les toilettes seront également mises aux normes ». Et de préciser que ce chantier entraînera une fermeture temporaire du parc des Charmettes pour des raisons de sécurité. Héloïse Gerber a annoncé qu’à l’occasion de la Fête de l’arbre, un stand permettra d’engager une concertation avec les Lambersartois sur le type d’aire de jeux souhaité pour le parc et plus généralement en ville, puisque la volonté municipale est également d’engager la réfection de l'aire de jeux. Après une présentation du mécénat par Kacem Lemtiri, adjoint aux finances, qui a expliqué que les particuliers pourraient prochainement faire un don en ligne pour financer un projet lambersartois d’intérêt général, et que les entreprises allaient être sollicitées également, Thomas Hubert a incité les personnes présentes à s’impliquer dans l’organisation des élections législatives anticipées comme assesseur, avant de dérouler les dates des prochaines fêtes et manifestations municipales.
C’était ensuite le temps des questions-réponses. Sur la demande de l’amélioration de la voirie pour les mobilités douces entre le bourg et l’avenue de Dunkerque, Gilles Dumez a reconnu que ce n’était pas un parcours facile pour les vélos, « mais notre ambition est de réaliser une voie verte le long de la voie ferrée ». Il a aussi rappelé la continuité cyclable réalisée le long de la rue Auguste-Bonte, sauf au niveau de Lidl. Il a dit aussi la volonté municipale d’implanter des panneaux qui autorisent les cyclistes d’aller à droite ou tout droit à un carrefour s’ils respectent un cédez-le-passage, ceci afin de fluidifier leur parcours. Enfin, il a expliqué qu’il n’était pas possible actuellement, comme souhaité par une participante, de passer en sens unique la rue de la Carnoy afin de permettre la création d’une véritable piste cyclable, notamment car elle est empruntée actuellement par les bus pour desservir le secteur de la mairie.
Pour terminer cette assemblée de quartier, Nicolas Bouche a été amené à parler du 30 km/h en ville, dont des habitants déplorent le non-respect. « J’aimerais que chacun soit un bon citoyen et respecte la loi et le code de la route. Mais on n’empêchera pas un idiot de rouler à 100 à l’heure. Néanmoins, nous avons une police municipale dont l’effectif a augmenté et qui réalise des contrôles de vitesse environ trois fois par semaine. Et d’une manière générale, passer la vitesse à 30 a permis de diminuer significativement la vitesse moyenne en ville ».