La vie de Lili Road est tout sauf un fleuve tranquille. Et si la Lambersartoise a troqué son style country des années 2000, la musicienne a conservé comme décors de vie l’ouest américain où se succèdent rapides et grands canyons.

Jugez plutôt, Lili Road s’apprête à sortir un EP “Rien de plus”, à écouter sur les plateformes dans quelques jours, avec le titre “In a way” qu’elle chante avec Michaël Jones, le musicien et compagnon de route de Jean-Jacques Goldman.

Pas mal, non ? La jeune femme en convient, « c’est une très belle rencontre » et ce n’est pas sa première, pour celle qui a souvent tourné à travers la France et qui a notamment joué en première partie de Chimène Badi, un 14-Juillet à Lambersart.

Professeure d’anglais dans le civil, mais aussi art-thérapeute diplômée de la faculté de médecine de Lille, Lili Road a également écrit le livre “J’ai mal mais je me soigne”, disponible depuis janvier dans toutes les bonnes librairies.

L’artiste a souvent eu des douleurs dorsales, « des douleurs multifactorielles que j’ai su combattre » mais il lui aura fallu du temps, beaucoup de temps. Lili Road indique : « La médecine a soigné mes douleurs physiques et notamment ma hernie discale, en revanche pour les douleurs neuroplastiques, appelées
également psychosomatiques, il fallait trouver une autre voie.
»

Sa recette, qu’elle explique par le menu dans son livre, est un cocktail basé sur la méthode MBC (Mind Body Connexion) « à savoir d’apaiser son cerveau et de remettre en mouvement son corps ».

Elle a donc utilisé le yoga, l’hypnose, la méditation et l’art-thérapie en complément du volet médical et « ça a marché, je n’ai plus de douleurs aujourd’hui ». C’est parce que la jeune femme est persuadée que sa méthode est transposable qu’elle a écrit son livre.

  • Site internet : liliroad.com
  • Livre « J’ai mal mais je me soigne », 17,90€, City Edition
  • Ep « Rien de plus » sur les plateformes musicales